Charmeuse de bébés et de jeunes mamans

La flûte magique

Du Nord, dont elle est originaire, Laëtitia Sarazin a gardé la chaleur, l’énergie et une passion immodérée pour... le sirop de violettes. Femme rieuse au regard clair, elle est aussi à l’aise, à la scène comme flûtiste à l’orchestre, qu’à la ville entre son mari et ses trois garçons. Il faut dire que petite, elle partageait déjà son temps entre l’école et le conservatoire, mais sans jamais oublier l’essentiel : ses camarades. Un père médecin et une mère infirmière lui transmettent à la même époque le goût pour l’écoute et la relation à l’autre, qu’elle s’empresse d’appliquer dans sa pratique musicale. Grâce à la sonorité, chaleureuse et brillante, de sa flûte, elle instaure des relations spontanées et sincères avec ceux qu’elle côtoie : élèves, spectateurs ou patients. C’est là tout le fruit d’une démarche entre pédagogie, performance et empathie, élaborée au fil des ans.



Reportage France 3 Basse Normandie (durée : 2,40 minutes - mars 2011) : 


Restituer au monde sa part de sensibilité  

Entre le conservatoire et l’hôpital de Caen, Laëtitia a pris conscience du pouvoir de sa flûte. Dès lors, elle «touche» les profondeurs des cœurs et «répare» les liens défaillants. Par-delà le dialogue habituel du soliste avec son public ou celui du professeur de musique avec son élève, elle entre naturellement en contact avec les parties oubliées de celui à qui elle confie sa musique, qu’il soit bébé né prématuré ou mère fragilisée.